L’atelier de ce jour qui avait pour objectif de remettre la question des robots tueurs sur la table des discussions afin de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs d’une campagne initiée depuis 2018.

Plus spécifiquement, il s’agissait de :

 * Replacer les robots tueurs au centre des débats au Cameroun,

 * De présenter l’état des lieux de la campagne au Cameroun,

 * Susciter l’adhésion des décideurs à l’ambition mondiale de mettre un frein au développement des systèmes d’armes autonomes.

 

    26 personnes étaient présentes parmi lesquels 15 femmes et 11 hommes : des responsables des services gouvernementaux dont (le MINAT, Le MINCOMMERCE, le MINRESI, le MINDDEVEL, le MINJUSTICE). Des acteurs de la société civile, le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie, les experts en robotique et intelligence artificielle ainsi des organisations membres du réseau camerounais sur le contrôle des armes (CANSA).

    Les échanges ont porté sur trois thématiques :

 * La Campagne contre les robots tueurs : état des lieux et des enjeux dans un contexte mondial traversé par les crises,

 * Sécurité globale et urgence de la création d’un organe national de contrôle des armes au niveau national,

 * Robots tueurs et urgence d’une régulation.

 

    À la suite de ces présentations, les participants ont se sont constitués en trois groupes pour d’une part répondre aux questions sur les potentielles actions à mener par gouvernement en soutien à la campagne. Et d’une autre part des actions prioritaires à conduire, en vue d’une adhésion rapide du Cameroun à l’interdiction de cette technologie.

À l’issue de ces travaux de groupes, des recommandations cruciales ont été formulées :

* Considérer la question des robots tueurs comme une question de sécurité publique

* Soutenir la résolution issue de la 78ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la paix et la sécurité mondiale en cours à New York. Un rassemblement important auquel participait la Présidente de WILPF, qui invite le Secrétaire Général des United Nations à engager les États et parties prenantes sur la manière de traiter les risques juridiques, éthiques, humanitaires et de sécurité posés par les SALA.

 

    Distribuées aux participants, ces résolutions feront l’objet d’un plaidoyer important auprès des gouvernements, afin d’inscrire à l’ordre des priorités, et des enjeux à questionner dans l’Agenda Paix et sécurité.