Présidée par Mme la Ministre de la Promotion de la Femme et la Famille (#MINPROFF), des acteurs d’horizons divers, entre autres certains ministères, des partenaires au développement, des agences du système des Nations Unies, des représentations diplomatiques, des organisations de la société civile, des acteurs de média ont participé à cette session.

 

   Diverses allocutions ont été respectivement par le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, du Représentant du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et enfin du discours de Ministres de la Promotion de la Femme et de la Famille.

 

   Le représentant du #MINJUSTICE a émis le vœu que cette loi ne soit pas une loi de trop, mais qu’elle soit véritablement un outil visant à protéger les femmes contre les VBG et désormais poursuivre tous les autres de ces violences.

Mme le Ministre a salué cette initiative qui vient à point nommé au regard de la recrudescence des VBG dans notre société.

En plus des allocutions, quelques présentations ont été faites.

 * L’analyse situationnelle des violences basées sur le genre au Cameroun par Madame Bekono Françoise, Sous-directeur de la promotion des droits de la Femme au MINPROFF. Cette présentation a porté sur trois grands points

    – La présentation des VBG comme une violation des DH universels protégés par des instruments régionaux et internationaux.

  – Les 6 grands types de VBG identifiés au Cameroun (Physiques, sexuelles, psychologiques, sociales, économiques ainsi que les pratiques culturelles néfastes

   – Enfin, les statistiques issues de l’enquête démographique de santé (EDS) selon lesquels : (52,6 % des femmes en unions ont subi des violences conjugales avec 54 cas de féminicides, 1 femme sur 3 a déjà subi des violences physiques, 42 % des violences émotionnelles, 38 % des violences sexuelles, 1,4 % des mutilations génitales …

 * Présentation de la cartographie digitalisée des VBG, des services et des initiatives qui sont disponibles et accessibles pour répondre de manière appropriée et selon les principes directeurs de la protection de la sécurité, de la santé et de la prise en charge psychosociale, des services d’aide juridique et d’accès à des opportunités de formation et d’autonomisation économique de formation et d’autonomisation économique.

 * Femmes, business et loi. Ces deux présentations ont été faites par le représentant de la banque mondiale présent à cette cérémonie.

Pour l’élaboration de cette loi, ONU femmes a recruté un expert charge de sa structuration.